A propos de l'abstrait

A priori, je n'aime pas l'abstrait, même si parfois l'harmonie des couleurs
est séduisante. 
Bien des personnes disent le comprendre, certainement parce que c'est une mode 
que les critiques d'art jugent ou que d'autres ont écouté les explications données par un guide quelconque.
Je prends pour exemple Joan Miro, Christian Brown, Vassily Kandinsky
ou Pierre Soulages, etc ... et là je ne comprends plus, même si on essaie de m'expliquer ceci ou cela, je ne peux tout simplement pas y adhérer. 
Il y a tant d'aberration dans ce domaine. 

Un artiste américain sauf erreur se plaît à enduire une toile de taches, laisse passer la vague sur la toile et on se permet de qualifier cela du grand art !

Un autre artiste, alors qu'il se trouvait dans la nature avec son chevalet alors qu'il avait
 oublié ses couleurs, a trempé ses pinceaux dans de la bouse de vache et y a trouvé de très belles harmonies entre les bruns et les verts. A l'œil c'était très joli. 
Ce qui m'a plu lorsqu'il a passé dans les médias, c'est son explication :
"D'aucuns font de la merde avec leurs pinceaux, alors que moi avec de la merde je fais des toiles !"

Il y a aussi l'histoire d'Ali Boron ou  Boronali... de son vrai nom Joachim-Raphaël Boronali. Voici ce qui est écrit à son sujet dans Wikipédia :

Au Salon des indépendants de 1910 figure la toile Et le soleil s'endormit sur l'Adriatique. Le catalogue en donne pour auteur « JR. Boronali, peintre né à Gênes », qui a accompagné son envoi d'un manifeste théorique, le Manifeste de l'excessivisme, dans lequel il écrit que « l'excès en tout est une force » et appelle « à ravager les musées absurdes » et à « piétiner les routines infâmes »[1].

Boronali, Et le soleil s'endormit sur l'Adriatique.

Les critiques d'art s'intéressent à ce tableau, qui fait l'objet de commentaires contrastés[2], jusqu'au jour où le journal L'Illustration reçoit la visite de l'écrivain Roland Dorgelès qui révèle, constat d'huissier à l'appui, que l'auteur se nomme en fait « Lolo », et qu'il est l'âne de Frédéric Gérard, dit « le père Frédé », patron du Lapin Agile, célèbre cabaret de la butte Montmartre.

En effet, le nom Boronali n'est autre que l'anagramme d'Aliboron, l'un des noms donnés à l'âne depuis le Moyen Âge, et repris par Jean de La Fontaine. Dorgelès, en compagnie de deux amis, André Warnod et Jules Depaquit, avait attaché un pinceau à la queue de l'animal qui devint ainsi la vedette du Salon, une fois que la supercherie eut été dévoilée. Et la toile se vendit 20 louis d'or, c'est-à-dire 400 francs[3], qui furent reversés par Dorgelès à l'orphelinat des Arts[4]. Le tableau fait aujourd'hui partie de la collection permanente exposée à l'espace culturel Paul Bedu à Milly-la-Forêt.

Selon l’écrivain Robert Bruce, après le décès du père Frédé le tenancier du Lapin Agile, Lolo l'âne a été placé en pension en Normandie. Lolo est retrouvé mort noyé dans un étang. Les gens de l'époque pensaient que Lolo s'était suicidé[5].

Encore une autre histoire : deux Suisses se sont rendus à Los Angeles et ont fait les poubelles des stars.
Avec ce qu'ils y ont trouvé dans chacune d'elles ils ont collé les déchets de chaque star sur une toile portant leur nom. Et bien, ils ont fait fureur et le comble, c'est que chaque star a racheté ses propres déchets ! J'adore cette histoire.

 

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