Sa famille ne pouvait considérer
cette démarche comme « sérieuse ». |
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Après un parcours plus « conforme » qui va la mener à la direction de trois sociétés de
services à Lausanne et Genève, c'est la cassure. |
Bénéfique disent certains, car n'ayant plus rien à prouver ni à perdre,
Estelle Schmidheiny ose. Elle ose l'impensable: « faire peintre »! Qui
plus est, elle, l'autodidacte, ouvre une école à peindre! Pour mieux
apprendre, confie-t-elle malicieusement. Depuis 1990, Dieu sait si elle a
appris! Des bibliothèques en trompe-l'œil, en passant par le portrait, les
diptyques d'angle, au portrait des mains « qui parlent
», des mains qui portent ou protègent de ravissants bébés, des mains qui expriment
par le geste toute la richesse de la communication. Le Musée de la main à
Lausanne l'invite immédiatement à venir exposer ses oeuvres. Celui plus ancien
de Wolnzach en Allemagne fait une demande similaire. Genève lui demande de
créer deux oeuvres de 16 x 13 m... pour des façades extérieures bien sûr
!... Quelle revanche sur le «
pas sérieux
» !..."
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